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Interview d'Hirate Yurina pour Rockin' On (Décembre 2017)

Mardi 25 Avril 2023 à 16:00
Interview d'Hirate Yurina pour Rockin' On (Décembre 2017)

Hirate Yurina des Keyakizaka46

Une interview de 120 minutes qui parle de : "Fukyouwaon", de la première tournée nationale, de ses sentiments envers les autres membres, et aussi du nouveau single : "Kaze ni Fukarete mo".

"Je suppose que ce fut une année où je me suis confrontée à moi-même. J'en suis venue à me comprendre un peu plus."

-- Cela fait longtemps.

Hirate : Oui.

-- Notre précédente interview a eu lieu en février. Depuis que vous avez fait votre premier live en extérieur, vous avez eu beaucoup de travail, et en même temps vous avez eu votre première tournée nationale. En vous posant ces questions une par une, je veux vraiment connaître ce que Hirate-san a pensé de ces huits derniers mois depuis notre dernière interview, alors que vous avez continué à vous tenir au centre des Keyakizaka46.

Hirate : Oui. Traitez-moi bien s'il vous plaît.

-- En premier, en revenant sur cette année 2017, en général, que pouvez-vous me dire dessus ? J'imagine que cela a été une année extrêmement complète et qui a passé très vite.

Hirate : Vraiment, toutes sortes de choses sont arrivées. J'ai l'impression que plus de choses se sont passées qu'au moment de SaiMajo.. ["Silent Majority"]. L'année dernière, toutes sortes de choses se sont passées pour les Keyakizaka46 en son ensemble. Cette année, c'était pour moi.

-- Oui. Je me demande si nous serons en mesure de tous couvrir. C'était comme si vous étiez au milieu de cela.

Hirate : Pour le moment, je me sens plus calme.

-- Merci beaucoup d'être apparue dans Rock In Japan cet été.

Hirate : Merci de nous avoir prises. C'était très amusant.

-- J'étais heureux de vous avoir rencontré là-bas et merci pour cette grande performance. Mais c'était comme si vous vous précipitiez.

Hirate : C'était au moment où nous faisions notre tournée, et aussi nous étions invitées à divers festivals et événements, donc j'avais beaucoup de choses en tête.

-- Pour Hirate Yurina, quel genre d'impression vous reste-t-il de 2017 ?

Hirate : Je ne sais pas... Je ne me rappelle pas des bonnes choses qui ont eu lieu cette année.

-- Vous allez si loin ? (rires)

Hirate : Je n'ai pas de bonne mémoire.. (rires). C'est comme s'il n'y avait que des choses horribles qui se passaient. C'est ce qui reste avec moi.

-- Je vois. J'hésitais à le demander, mais avec quels mots décrirez-vous cette année ?

Hirate : Il y a beaucoup de choses auxquels je ne préfère pas penser si possible. Mais en y pensant maintenant, elles sont vraiment précieuses. Je me sens en colère, et ça me donne de l'énergie. Je pense que ça permets de créer un bon album.

-- Cela fait partie de ce qui nous fascine chez Hirate-san. En nous il y a différents sentiments comme : "Hourra, on l'a fait !", ou : "C'est fatiguant !". Il y a des gens qui considèrent que s'amuser est le plus important, et des gens dont la vie dépend du sentiment d'accomplissement. Mais Hirate-san affronte directement les sentiments.

Hirate : Je ne fais pas attention à cela, mais c'est peut être le cas.

-- Ne jamais détourner les yeux des choses, mais toujours regarder à 100% les choses heureuses et les choses difficiles. Ne jamais échapper à aucun sentiment.

Hirate : Je pense que je fais face aux choses. Plusieurs fois, j'ai senti que j'allais rompre mais je suppose que j'ai face à tout. Oui, je crois.

-- Alors vous ne pensez jamais : "Je vais le faire comme je l'ai toujours fait".

Hirate : Jamais. Je ne fais jamais les choses de façon identique. Je pense que je fais face à moi même, tout le temps.

-- Surtout au cours de cette année ?

Hirate : Oui.

-- Je pense que c'est le genre de personne qu'Hirate-san est. Faire face à des choses toute l'année, bien qu'il aurait été préférable d'être tranquille, ce n'est pas quelque chose qui est dans la nature d'Hirate-san, et d'être poussé contre le mur de cette façon vous a rendu plus fort.

Hirate : C'est vrai que j'ai toujours sentie qu'on me mettait face à des situations désespérées.. (rires). J'ai l'impression que je suis capable de passer à travers ces choses, mais je semble toujours être dans des situations désespérées, et mes inquiétudes ne peuvent que devenir plus grandes. Cela est vrai pour cette année.

-- Cela ne va jamais s'arrêter, ces inquiétudes.

Hirate : Non. Une période se termine et des choses changent soudainement, mais d'autres soucis viennent me harceler et je ne peux pas être délivrée.. (rires).

-- Cette année, peut-être avez-vous acceptée que c'est votre nature, et c'est aussi votre travail, mais il y a toujours des choses auxquelles vous ne pourrez pas échapper.

Hirate : Il y a toujours des choses étranges ou d'autres qui se passent en moi, et quand je pense les avoir résolues, il y en a d'autres. Je pense à des choses comme : "Est-ce que ca sera toujours comme ça ?", ou : "Je suppose que c'est le genre de personne que je suis". Mais parfois je me dis : "Mais qu'est-ce qui se passe ?". Je ne sais pas moi même.

-- Autrement dit, plutôt que de vous connaître, c'est plutôt voir diverses versions de vous ?

Hirate : Oui, quelque chose comme ça. Mais c'est dur.

-- Si c'est comme vous êtes, aimez-vous ou haïssez-vous cela ?

Hirate : Parce que c'est si difficile, je n'aime pas cela. Mais quand ca apparaît soudainement dans les paroles des chansons, je sens vraiment : "Mais qu'est-ce qui se passe ici ?". Juste quand je pensais quelque chose, je chante une chanson à propos de cela et c'est facile d'exprimer cela. Les gens disent que je deviens quelqu'un d'autre, ou plus récemment, que je suis possédée, mais ce n'est pas que je me change en n'importe quoi, c'est que la chanson me va bien. C'est comme si j'étais moi même.

-- Jusqu'à maintenant, en ce qui concerne celle que vous voulez devenir, ce sentiment de : "Si ce n'est pas comme ça, ce n'est pas bon.", est vraiment fort. Après cette année, peut-être avez-vous remarqué cela : "Si je travaille aussi dur que je peux, ces choses autour de moi me rattraperont", ou : "Cela va me rattraper et résoudra mon problème".

Hirate : Il n'y avait pas de : "Quelque chose va résoudre le problème", en moi. Peut-être : "En premier, je dois traverser cela", ou parce que la deadline s'approche : "Je dois faire du mieux que je peux". Peut-être que les choses en face de moi étaient trop urgentes.

-- C'est un peu en retour en arrière, mais n'est-ce pas motivant de pouvoir dépasser cela ?

Hirate : ... Je ne sais pas du tout.

-- C'est une façon de répondre. Une réponse qu'on entend souvent est : "Parce que les gens qui veulent m'entendre m'attendent". Je pense que vous devez avoir ce sentiment.

Hirate : En faisant l'émission radio : "School of Lock", j'ai été en contact avec des lycéens et des collégiens. Être au lycée est important, je pense. Celle que je suis dans les Keyakizaka46 est une personne différente... bien que cela soit connectée. Le lycée est le moment où nos sentiments changent le plus, et beaucoup de monde me dit : "C'est un moment important", donc je dois le chérir.

-- Avez-vous trouvé des choses sur lesquelles vous pouvez vraiment compter ?

Hirate : J'aime la nourriture et sortir manger avec quelqu'un. Quand je suis sur le point de manger, j'entre dans une transe, et à ce moment-là, j'oublie tout. Je pense que c'est ma récompense.

-- C'est donc comme ça.

Hirate : C'est comme ça.

-- Cela a l'air douloureux.

Hirate : Très douloureux.. (rires). Il n'y a personne qui voulait sympathiser avec moi. Je ne pense pas que les autres membres pensent comme cela.

-- Parce que personne ne va dans la même direction.

Hirate : Oui, c'est assez dur. Il y a beaucoup de choses auxquelles je ne préférerai pas penser. Mais en y pensant maintenant, ces choses sont définitivement importantes pour moi.

-- Pour poser cette question dans un angle différent, au cours de l'année dernière, à quoi avez-vous pensé ?

Hirate : Il y a eu beaucoup de choses douloureuses, mais la principale a été de perdre ma voix. Cela a duré un mois. C'était la première fois que ça m'arrivait, donc je ne savais pas comment me soigner. L'enregistrement de l'album a commencé et les gens m'ont dit que de ne pas faire l'enregistrement serait une mauvaise chose. J'ai écouté les chansons et j'ai été prête à les chanter à tout moment, mais ma voix ne voulait pas sortir alors j'ai en partie abandonnée. Mais si je ne le faisais pas, je savais qu'on parlerait sur moi, donc j'y suis allée encore et encore pour m'entraîner et finalement j'ai réussi à chanter. C'était comme : "Whoop !", et ma voix est sortie. (rires)

Eccentric a été la chanson la plus facile à chanter et j'ai travaillé dessus dès le début, mais ce n'est qu'en me mettant dans l'ambiance avec Fukyouwaon que ma voix a finalement émergé. La première fois, ma voix était terrible mais j'ai progressivement récupérée, et deux ou trois jours plus tard j'ai fait l'enregistrement. Cette chanson était géniale pour moi. Parce que j'étais en colère, ma voix est sortie.. (rires). Cela m'arrive beaucoup. Je deviens plus puissante quand je suis en colère.

-- Alors vous êtes quelqu'un qui n'échappe pas à ses émotions. C'est dur d'être bougé par la colère. Bien que je pense que les gens peuvent être plus bougées par le plaisir, Hirate-san continuera à être comme ça.

Hirate : Oui, ce jour-là, beaucoup de choses ennuyeuses se sont passées et après j'ai pu parler. Je me suis surprise moi-même.. (rires)

-- Vous vous sentiez aussi irritée quand vous n'étiez pas capable de faire les choses comme vous le vouliez ?

Hirate : Il y avait de cela aussi. En plus je pensais aux choses que différentes personnes me disaient. À ce moment-là, je sentais que personne n'était de mon côté. Je sentais qu'il y avait personne pour me soutenir. Je savais que j'avais causé des problèmes à tout le monde et j'ai fini par avoir des pensées difficiles à supporter.

Nous avons enregistré : "Getsuyoubi no Asa" et : "Sukaato wo Kirareta" peu après que ma voix est revenue donc il y a probablement un peu de colère dedans. Au moment où je disais : "Que sais-tu de moi ?", on m'a dit que je pouvais aller de l'avant et faire sortir tous mes sentiments et j'ai eu beaucoup d'éloges pour cela. "Jibun no Hitsugi" était comme ça aussi. Si je n'avais pas traversé tout cela, je ne pense pas que : "Getsuyoubi no Asa" et : "Sukaato wo Kirareta" auraient été comme ça. Je ne pense pas que j'aurais pu le faire comme ça. En y pensant maintenant, ça a été une expérience importante pour moi.

-- Vous y avez vraiment réfléchi.

Hirate : Oui. Maintenant, j'ai eu le temps de le faire.

-- Maintenant, je voudrais parler des choses qui se sont passées cette année dans l'ordre. Je pense que : Fukyouwaon".. (sorti en avril), était une bonne chanson pour vous...

Hirate : C'était vraiment difficile.. (rires).

-- Plus de dire que c'était une bonne chanson pour vous, était-elle difficile ?

Hirate : Je ne sais pas du tout. Je ne me rappelle pas. il y a des fois où j'ai senti le regard de tout le monde autour de moi. J'avais l'impression que les gens me disaient des choses tout le temps et je voulais vraiment parler à personne. C'est alors que Fukyouwaon est apparue. Je n'ai pas pensé : "Qu'est-ce que c'est ?", mais : “uh-huh, uh-huh... C'est comme ça que je me sens", et je suis allée de l'avant et l'ai chanté.

-- Des fois, on a besoin de travailler pour se mettre dans une chanson. Mais avec Fukyouwaon, le sentiment est que vous êtes complètement dedans.

Hirate : Depuis SaiMajo.. (Silent Majority), les chansons disaient ce que je pensais à ce moment-là. Il n'y avait pas ce sentiment de devoir devenir quelqu'un. Je ne me souviens pas mais apparemment durant la période de Futari.. (Futari Saison), je disais tout le temps : "Je veux tomber amoureuse". Je ne l'ai même pas remarqué. Cela devait être inconsciemment.

-- Je pense que Fukyouwaon était particulièrement en synchro avec vous.

Hirate : Et bien dans cette chanson, on ressent le pouvoir de la colère, n'est-ce pas ? Alors j'ai pensé : “À ce moment-là, beaucoup de stress s'est accumulé”, et : “Toutes sortes de choses ennuyeuses sont arrivées.”

-- Je vois.. (rires).

Hirate : Mais maintenant, à y penser objectivement, je pense que pour une chanson aussi grave alors que j'étais tombé si bas, cela m'a enfoncé encore plus.

-- Mais peut-être que si cela n'aurait pas été Fukyouwaon, vous n'auriez pas chanté du tout.

Hirate : Pas chanter du tout... Au moins, je pense que je n'aurais pas pu le faire ainsi.

-- Ce n'est pas facile d'avoir une chanson qui semble si proche de vous et qui correspond à votre état d'esprit. Fukyouwaon en particulier, était comme ça non ?

Hirate : Je pense que Fukyouwaon était comme ça, mais pour le dire autrement sans rentrer dans les sentiments de la chanson, c'était impossible pour moi d'entrer dans son monde. Généralement, je sais quand je peux le faire et quand je ne le peux pas. Quand je pense : "Aujourd'hui, je ne peux pas le faire".. (une performance en live), je n'aurais pas la confiance de le faire. J'étais dans un mode différent. À cause de cela, c'était vraiment difficile.

-- Je pense que Fukyouwaon est une chanson incroyable. Parce que si le chant ne suivait pas juste les mots, cela n'aurait pas pu devenir ce que c'est. Je veux dire que si vous ne vous épuisez pas en le faisant, la chanson ne marcherait pas.

Hirate : Je me le demande. La Moi de maintenant ne le sait pas. Sans devenir cette personne, je ne sais pas ce qu'ils vont en penser.

-- Alors vous avez chanté Fukyouwaon avec le sentiment qu'il fallait devenir cette personne.

Hirate : Oui. Peut être que performer "cet enfant" me va bien. Je pense des choses comme : "Cet enfant est incroyable". Donc les concerts sont très difficiles. Ce n'est pas que je me transforme en n'importe quoi, c'est que la chanson me convient. C'est comme si j'étais juste moi-même.

-- À Rock in Japan, vous vous demandiez jusqu'à la dernière minute s'il fallait ou non performer Fukyouwaon.

Hirate : En moi, je savais que c'était un endroit où je devais être victorieuse. Donc je ne pouvais pas le faire comme je l'avais fait durant la tournée. Et le staff a compris cela. Si je le faisais ici, l'ambiance serait extraordinaire. Mais si je ne le faisais pas, je me sentirais brisé. À ce moment-là, je ne savais pas quoi faire. J'en ai discuté avec le staff jusqu'à la dernière minute.

-- Donc vous êtes venue à penser : "Faisons le !".

Hirate : Oui. Je l'ai fait en pensant : "Je vais essayer et voir". À la fin, je pensais que je n'avais pas réussi.

-- Je vois.

Hirate : Je n'ai pas réussi au Rock in Japan et les performances de Nagoya sont venu juste après. Je ne pouvais pas aller sur scène là bas.

-- L'été 2017 a commencé avec : "Keyaki Republic" au parc d'attractions Fuji-Q Highlands. Comment c'était ? Vous avez du faire face à une différente Hirate Yurina durant ce live par rapport à avant ?

Hirate : C'était si amusant. Je pense que c'est le meilleur live que nous avons fait. Je peux sentir l'ambiance et voir les expressions des membres. Je pense que les filles y ont beaucoup réfléchi. Même après avoir regardé les vidéos, j'étais de heureuse de voir comment nous avons dansé ensemble, comment ce sentiment d'unité était apparent et comment on sent l'énergie de chacun.

-- Vous le regardez encore maintenant ?

Hirate : De temps en temps. Pour comparer par rapport aux derniers lives. Comme : "La danse était bien ensemble à l'époque, mais maintenant ce n'est plus le cas." Je le montre aux membres et nous faisons de notre mieux pour y parvenir.

-- En fait, le Keyaki Republic a atteint un haut degré de perfection : L'énergie de chacune, la concentration, le concept, l'ambiance du lieu. Tout cela. L'ouverture était votre idée, n'est-ce pas ?

Hirate : Oui, c'est vrai. C'est là qu'ils ont commencé à me laisser faire émerger beaucoup de mes propres idées. Même si c'était juste moi qui disais : "J'ai une idée".. (rires). Je voulais faire un live où, une fois le thème et le concept décidés, le live aurait une histoire qui leur corresponde. Dans mon esprit, il y avait l'image d'une Keyaki Republic, et les gens y venaient en tant qu'invités des Keyakizaka46. Je voulais faire un spectacle où l'ouverture et la fin étaient liées. Comme c'était différent de la façon dont les versions précédentes s'étaient ouvertes, je me sentais nerveuse à ce sujet : "Est-ce que ça va aller ?" Mais je voulais que les gens aient le sentiment : "Alors c'est ça les Keyakizaka !", et je pense que cela s'est peut-être avéré être un bon début.

-- J'imagine qu'il y a quelque chose qui vous a fait penser à faire ressortir vos propres idées.

Hirate : Nous avons eu notre concert anniversaire en avril, et quand j'ai entendu la setlist, j'ai pleuré. Je ne pouvais pas l'accepter.. (rires). Alors peut-être que c'était l'impulsion. J'ai pensé : "Si je fais ça, je veux proposer mes propres idées". Cela a alors commencé chez Fuji-Q. En faisant l'album, on nous a donné la chance de proposer nos idées ensemble. C'était vraiment difficile.. (rires).

-- Dans l'album : "Masshiro no Mono wa Yogoshitakunaru", les chansons clefs étaient probablement les : "Getsuyoubi no Asa Sukaato wo Kirareta", "Eccentric", et votre chanson solo : "Jibun no Hitsugi". Je pense que ces trois chansons étaient peut-être dans votre style.

Hirate : Eccentric était étonnamment difficile. Au cours de la tournée, je suis arrivée à ne plus pouvoir la performer et j'ai eu toutes sortes de problèmes. Eccentric et Fukyouwaon sont des chansons dans lesquelles je suis bonne, dans lesquelles je laisse libre cours à mes sentiments. Mais j'en suis venue à ne plus pouvoir exprimer autre chose que les chansons dans lesquelles mes sentiments sont embouteillés en moi. Connaissez-vous Dance Track 1 ? Lancer des chaussures, monter des escaliers, voilà le genre de sentiments pour lesquels je suis bonne. Mais Eccentric est une chanson difficile.

-- Une chanson qui vous a épuisé ?

Hirate : Oui, c'était ça.

-- Vous avez déjà dit à propos de Fukyouwaon : "Cette fille est incroyable". Étiez-vous en train de regarder quelqu'un comme ça, un moi qui n'est pas vous, dans Eccentric ?

Hirate : Dans Eccentric, ce qui était en moi était un protagoniste masculin. Il y avait des parties que je comprenais de cette façon, où je fuyais des choses que je détestais. Et il y a eu des endroits où ça s'est terminé comme si je pensais : "Allons-y".

-- Lorsque vous performez Eccentric, vous sentez-vous obliger de faire passer l'histoire de ce garçon ?

Hirate : Quand je suis capable de le faire correctement, je deviens peut-être mon moi Eccentric . Mais en ce moment, je ne suis pas sûr de ce que je ressens. Maintenant, je pense que j'ai le sentiment : "D'accord. Eccentric . C'est maintenant".

-- Personnellement, je pense que : "Jibun no Hitsugi" est une expression extrêmement précise d'un côté d'Hirate. Quel genre de chanson est-ce pour vous ?

Hirate : J'aime ça.. (rires). Mais quand je la performe en direct, je ne peux pas penser à la chanson que je vais jouer après. C'est une chanson tellement unique. Et je pense que c'est une chanson que vous pouvez interpréter de différentes façons. Vouloir : "Tomber en enfer", et ainsi de suite. Est-ce que je dis ça de moi ? Est-ce que je le dis à propos de la personne à qui je parle ? C'est différent selon l'interprétation.

-- Qu'est-ce que ça fait de performer ?

Hirate : Lors de la deuxième représentation au Makuhari.. (La fin de la tournée), diverses mauvaises choses se passaient pour moi. Tout ce dont je me souviens, c'est que les choses allaient mal. J'ai continué à dire : "C'est mauvais" dans les coulisses, et je suis juste monté sur scène comme ça, donc je ne sais pas. Je ne sais pas comment je l'ai chanté.

-- À ce stade, j'aimerais parler de la tournée, en particulier pour entendre parler des performances pour lesquelles vous avez proposé vos propres idées.

Hirate : Le Makuhari a été changé pour les performances dans les régions. Tout le monde a travaillé dur sur les choses que j'avais dit que je voulais faire, pour réaliser mon rêve. C'était le Keyaki Republic. Et quand mon rêve s'est réalisé, je me suis sentie plutôt triste, assez démunie. "C'est fait", pensais-je. Il y avait d'autres choses que je voulais faire, et je pouvais passer à celles-ci. Mais je me sentais dépourvu. Nous l'avions fait, je le sentais.

-- Passer de : "Jibun no Hitsugi", à : "Fukyouwaon", en a fait une séquence très lourde, me semble-t-il. Plutôt que la pure motivation de : "Je veux faire ça quoi qu'il arrive", je pense que cela s'accompagnait d'une certaine prise de conscience que : "Si nous ne faisons pas cela, ce ne sera pas Keyakizaka". Qu'est-ce que vous en pensez ?

Hirate : Je ne voulais pas finir avec W-KEYAKIZAKA no Uta. Et tout le monde disait la même chose. Pendant la tournée, j'avais été aidée par tout le monde, et en me rapprochant d'eux, j'ai entendu beaucoup d'idées sur lesquelles je me suis dit : "Oui, c'est vrai." Je voulais rendre la gentillesse de tout le soutien que j'avais reçu jusque-là et réaliser les rêves de tous les autres aussi. Je pensais que mes propres rêves en feraient partie, alors je leur ai dit tout ce que je voulais faire. Quand le spectacle a commencé, j'étais très nerveuse. Mais c'était génial comme tout le monde avait un tel enthousiasme. Nous voulions vraiment surprendre le public.

-- C'est une façon extrême de le dire, mais : "Si les chansons n'allaient pas dans cet ordre, je ne monterais pas sur scène." Quand j'ai regardé, c'est le sentiment que j'ai cru voir.

Hirate : Il y en a peut-être eu. Quand je faisais le live, je voulais surprendre les gens, leur donner la chair de poule, même. Il y aurait certainement des fans là-bas qui seraient venus à chaque représentation, et je voulais même les choquer. Donc, le dernier jour seulement, nous avons fait un double rappel. Nous voulions faire quelque chose de différent du Fukyouwaon habituel. Nous avions dit que nous voulions l'essayer depuis Keyaki Republic, donc c'était merveilleux. Si nous ne l'avions pas fait, peut-être que je n'aurais pas voulu monter sur scène.

-- Assez compliqué. Hirate-san dit : « C'était mon rêve », mais objectivement parlant, vous mettiez en place quelque chose qui vous épuisait. En d'autres termes, quelque chose qui continuera à vous épuiser est devenu votre rêve. C'est le genre de personnalité que vous avez.

Hirate : Ce n'est pas que j'ai ce genre de sentiments envers les choses qui me fatiguent. C'est probablement juste que j'ai toujours envie de vraiment faire des choses. Je dis : "Si nous ne faisons pas quelque chose d'incroyable, je ne veux pas y aller."

-- "Si je ne vais pas m'attaquer à quelque chose d'incroyable, je ne veux pas le faire." C'est exactement le genre de production que c'était, hein.

Hirate : Je voulais vraiment le faire. Je pensais que c'était réel. Et je voulais imaginer quelque chose d'encore mieux pour la prochaine fois. Même si je ne savais toujours pas comment le faire.. (rires).  Les gens qui viennent dans nos vies ne voient pas seulement des idoles. Nous voulons faire des vies où les gens sentent que nous essayons de transmettre quelque chose.

-- Lorsque vous obtenez une chanson, vous devez la mémoriser, puis mémoriser la chorégraphie avec laquelle la chanter, et vous devez réfléchir profondément à tous les aspects de la façon de faire passer la chanson et de ce que vous voulez que la chanson transmette. Il faut y mettre toute son énergie. Et si vous ne le faites pas, Hirate-san ne peut pas jouer, n'est-ce pas ?

Hirate : C'est vrai. Si l'ordre des chansons manque ne serait-ce qu'un peu d'histoire, je suis le genre de personne qui dira : "Si c'est le cas, alors arrêtons" ou : "Je ne veux pas aller là-bas". Même si je pense que cela va causer beaucoup de problèmes au staff. Si je dois rester là, c'est comme si je voulais faire de mon mieux.

-- C'est peut-être une façon grandiose de le dire, mais vous en assumez la responsabilité. En ce qui concerne : "C'est ce qu'est Keyakizaka", je pense que c'est l'un des aspects les plus importants de son essence. Et vous ne voulez pas en détourner les yeux. Mais je pense qu'il doit y avoir d'autres choses à dire que la simple chose personnelle de : "Je veux réaliser mes propres désirs et mon idéal".

Hirate : Il y a : « C'est ce que je veux transmettre » et : « À travers ce live… », etc. Si ce n'est pas là, je ne peux pas le faire. Je ne peux pas le faire à moins qu'il y ait une histoire. D'un autre côté, s'il y a une histoire, je peux parfois simplement monter l'histoire et continuer. Dans le processus, je continue de discuter de choses avec [Le chorégraphe] Takahiro-sensei, et je dois continuer à le faire.

-- En allant de Jibun no Hitsugi à Fukyouwaon, un coup de feu retentit et vous êtes maculé de sang, puis Fukyouwaon commence, avec sa ligne : "Tiré par mes amies". Et à partir de là, "The End", apparaît sur les moniteurs. Il n'y a pas beaucoup d'artistes capables d'interpréter cela, et Hirate-san était là pour en porter l'essentiel. Il ne s'agissait pas de : "Cette mise en scène est bonne", mais de : "ça devait être comme ça". Il avait un sentiment de nécessité.

Hirate : À l'origine, je voulais qu'un laser soit amené et que nous soyons abattus un par un. Mais l'idée était qu'il y avait plus d'impact à moi seul d'être abattue.

-- L'image de cette mise en scène a-t-elle toujours été présente ? Dans l'esprit d'Hirate-san ?

Hirate : Oui, ça l'était. Vraiment, je voulais le transmettre d'une manière facile à comprendre, en distribuant une brochure ou quelque chose. Les gens qui regardaient ne regardaient pas seulement les idoles. Nous voulions qu'ils pensent que nous essayions de faire passer quelque chose. Au final, nous n'avons pas pu aller aussi loin, et je me suis dit : "On reprendra ça la prochaine fois." En tout cas, j'ai pensé que ce serait formidable de pouvoir faire passer ces deux chansons.

-- J'ai pensé : "Ces gens pensent qu'aller aussi loin, c'est comme ça qu'ils font les choses." J'ai regardé en pensant aux figures nobles que vous faisiez, debout sur scène.

Hirate : J'étais très inquiète de ce que les gens penseraient quand ils rentreraient chez eux après le spectacle.. (rires). Je me suis demandé si nous avions vraiment pu pénétrer dans l'obscurité intérieure des gens. Je me demandais si nous avions bien fait. Puisqu'il était terminé, nous ne pouvions rien y faire. Mais je m'en inquiétais beaucoup.

-- Pour revenir à ce que nous disions avant, c'était une tournée vraiment épuisante. Le calendrier était chargé et, comme nous l'avons déjà dit, il s'est poursuivi dès la réalisation de l'album. Mais vous avez réussi à surmonter tout cela et à produire un spectacle formidable qui vous ressemble, qui vous a vraiment montré sous votre meilleur jour. Je pense que cette expérience doit avoir une grande signification pour Hirate-san. Que vous reste-t-il de cette tournée ?

Hirate : Je pense que c'est peut-être ces jours-là que j'ai appris à me connaître... en causant des ennuis à beaucoup de gens.

-- Puisque Hirate-san veut savoir qui elle est, cela signifie qu'elle ne doit pas déjà le savoir.. (rires). Bien que vous sachiez à quoi ressemble votre propre visage, pour ainsi dire, il doit parfois devenir assez flou.

Hirate : C'est vrai. C'est assez intense. C'était la première fois que je disais aux membres ce que je ressentais vraiment. Je ne peux pas faire ça. J'aimerais que vous m'aidiez. Et elles m'ont toutes énormément aidé.

-- Il y a eu la tournée, et juste après vient la nouvelle chanson Kaze ni Fukaretemo. Son atmosphère était différente de celle de n'importe lequel de vos précédents singles. Pouvez-vous nous donner une explication de la chanson ?

Hirate : Le réalisateur Shingu.. [Shingu Ryouhei, qui a réalisé le MV], expliquait toujours la chanson : "Cette partie est comme ceci et comme cela..". Et en l'écoutant, je pensais souvent : "Oui, c'est vrai !". Il disait : « C'est comme ça la vie humaine » ou : "Tu as dit que tu détestais les adultes, mais quoi qu'il arrive, il y a toujours quelque chose que tu ne comprends pas. Il y a toujours quelque chose comme ça. Alors, n'est-il pas préférable de vivre une vie heureuse ?". En entendant cela, je me suis dit : "Ah. C'est vrai". Et je suis venu la chanter ainsi.

Alors qu'est-ce que cela signifie ? La chanson était quelque chose de nouveau pour les Keyakizaka, et d'une certaine manière c'était très difficile pour moi. En pensant au protagoniste masculin, j'ai pensé : "Il a déjà été un peu amoureux" et : "Il a probablement explosé quelque part ?". J'ai pensé : "Quelque chose a dû se passer." Je voulais le rencontrer et voir.

-- C'était donc différent de la façon dont vous faisiez face à des chansons antérieures comme Eccentric et Fukyouwaon, alors.

Hirate : C'était très difficile pour moi. J'avais toujours pensé aux choses d'une manière lourde, et y penser d'une manière plus légère était difficile. Mais ce serait vraiment dommage de ne pas en profiter. C'est la seule fois où je suis lycéen et que je peux vivre la vie du lycée, et j'ai pensé que : "Faire en sorte d'en profiter serait une victoire", donc il y a des endroits où je chante dans cette humeur.

-- Donc, vous en êtes venu à penser de cette façon.

Hirate : Je veux que les gens félicitent Hirate d'avoir pu chanter cette chanson.. (rires). Le réalisateur m'a demandé : « Alors, c'est comment ? Est-ce que ton humeur est comme ça, maintenant ? » J'ai répondu : "Non, je déteste toujours les adultes".. (rires). Il m'a vraiment compris. "Oui, les adultes sont vraiment très mauvais", disait-il. "Je ne pense pas qu'Hirate s'en débarrassera un jour".. (rires). "Mais il vaut mieux profiter de la vie", a-t-il dit. Après cela, j'ai pu parler beaucoup avec les membres. C'était amusant quand nous étions ensemble, et les conversations étaient amusantes. Je suis devenue quelqu'un que je ne connaissais pas auparavant.

-- Comment était-ce, "ce moi" ?

Hirate : Je n'y étais pas habitué.. (rires). Je n'y étais pas habitué et c'était étrange. J'ai pensé : "Peut-être que je vais rester comme ça."

-- Jusqu'à présent, je doute que : "Jouir des choses est une victoire", était quelque chose que vous diriez, ou même pensez. Je doute vraiment que vous pensiez que vous pourriez vivre de cette façon.

Hirate : Ah, je vois. « Rebellons-nous » ou « Je déteste ça » – ce genre de sentiment.

-- Dans un sens, cette chanson a un message positif. Mais il y a diverses choses sous la surface et divers types de vie. Ne chantez-vous pas d'avoir traversé le genre de temps dont nous parlons ?

Hirate : C'était bien que la prochaine chanson soit comme ça. Une fois la tournée terminée, je me suis senti un peu soulagé. Que ce que nous appelons des "liens" avec les membres soit juste ou non, je ne sais pas. Mais j'ai l'impression qu'on a traversé quelque chose ensemble. Et cette chanson était en plein milieu de ça, donc je pense que nous avons tous aimé la chanter. Mais c'est vrai qu'il y a un moi qui ne peut pas se détendre si la chanson n'a pas un message fort. À Fukyouwaon, j'ai regardé la caméra et envoyé des messages comme "Je déteste ça" et "Résistez davantage !" Cette fois, je me suis parfois demandé : « Que devrais-je essayer de communiquer ici ?

-- Je vois. Alors pourquoi cette chanson est-elle si émouvante ? D'abord parce que c'est une chanson positive, et qu'elle a une sorte de message qu'aucun single de Keyakizaka n'a eu jusqu'à présent. Hirate-san n'avait jamais chanté ce genre de chanson. Et vous n'aviez jamais eu envie d'en chanter une. Mais maintenant vous êtes devenu capable de le chanter.

Hirate: Uh-huh.

-- Jusqu'à présent, vous disiez : "Mes sentiments ne vont tout simplement pas de pair avec le fait de me tenir devant les gens et de chanter un message positif comme celui-ci." Je pense qu'il y a toujours eu un moi qui disait : "Je ne peux pas aller devant des gens et chanter quelque chose comme : 'Garder les choses vagues, c'est tellement cool !'" Mais maintenant, vous pouvez le chanter. Surtout au cours de la dernière année, lorsque vous avez éprouvé de la pression, de la douleur et des difficultés épuisantes, et que vous les avez surmontées. Il doit y avoir une sorte de compte d'épargne de la vie dans cette chanson. Mais quand on chante une chanson positive avec un visage souriant, il n'y a pas que les mots en surface : en dessous, tout se déploie et il faut tout transmettre. N'est-ce pas un peu ainsi ?

Hirate : Et bien... ce sentiment ne me ressemble pas. Peu importe combien j'y pense, je ne le comprends toujours pas. Mais dès que j'établis un contact visuel avec les membres, je commence à danser avec le sourire (rires). Il n'y a certainement aucun sentiment d'être usé par cette chanson.

-- Une chanson qui ne vous épuise pas ?

Hirate : Pour le dire en un mot, les êtres appelés « membres » peuvent être énormes ici. Être vu par les membres, pouvoir parler avec les membres, être accepté par les membres. Je ne peux pas très bien l'expliquer, mais j'ai traversé la tournée en discutant avec les membres. Peut-être était-ce en leur ouvrant mon cœur... Jusqu'à présent, je ne les ai peut-être pas bien regardé. C'est probablement lié à Fukyouwaon et Getsuyoubi no Asa Sukaato wo Kirareta. Pendant cette période, toutes sortes de choses se sont produites. C'était vraiment long. Maintenant, je pense à quel point c'est amusant d'être avec les membres.

-- Une histoire triste.

Hirate : On pourrait dire ça. Mais si une autre chanson comme Fukyouwaon arrivait, tout le monde me connaîtrait depuis l'époque de Fukyouwaon, et je suis sûr qu'ils comprendraient. Je voudrais qu'ils comprennent. J'ai dit aux membres mes sentiments honnêtes pour la première fois. « Je ne peux pas faire ça. J'aimerais que vous m'aidiez. Cela demandait beaucoup de courage pour le dire. Mais à partir de là, tout le monde m'a énormément aidé. La tournée était la première fois où j'exprimais mes vrais sentiments. Plusieurs fois, les membres sont venues dans les vestiaires et ont dit : "Je veux parler avec toi." Et je leur ai parlé honnêtement. "Je ne peux pas le faire," dis-je. Ils m'ont vraiment toutes soutenu et sauvé pendant cette tournée.

-- Comme nous en avons parlé jusqu'à présent, il y a eu toutes sortes d'histoires au cours de cette année. Je l'ai demandé au début, mais je le redemande : pour vous, quel genre d'année a été 2017 ?

Hirate : Une année où j'ai essayé de me faire face, peut-être. Il s'est passé trop de choses pour le dire en un mot, mais j'ai appris à connaître un peu la personne qui s'appelait « moi-même ».

-- J'ai aussi posé la question au début, mais au cours de cette année, qu'est-ce qui a fait courir Hirate-san ?

Hirate : Peut-être qu'elle essayait de combattre quelque chose que je déteste.

-- Ne pas être vaincu ? Ne pas être attaché ?

Hirate : Je voulais me battre. (rires)

-- Hahaha. Et vous l'avez vraiment fait.

Hirate : Je me demande. C'est difficile à dire. Je veux aussi faire des choses plus incroyables à partir de maintenant. Vous pourriez les appeler des choses de type Keyakizaka. Ou peut-être des choses qui déroutent les attentes des fans.

-- Je vois. Toutes sortes de choses se sont vraiment produites au cours de cette année.

Hirate : Vraiment, je suis forte maintenant. Il y a toujours un moi faible, mais comme il y a aussi un moi fort, je suis prête à me battre. Alors maintenant, je veux faire des vies. J'aime participer à faire des vies. Se soucier des costumes, même. Je veux toujours le faire. J'ai beaucoup de pouvoir maintenant. De l'énergie.

-- Alors pour Hirate-san, rien de tel que : "Maintenant, je vais changer de vitesse et me détendre." Comme vous l'avez déjà dit, "Ne faites pas les choses comme je l'ai toujours fait." C'est vraiment comme Hirate-san.

Hirate : Je me rebelle naturellement tout de suite. Si quelqu'un me dit : "Fais ça maintenant", je réponds : "Non, maintenant je fais ça !" (rires). Je ne peux pas vivre dans un monde normal.

-- Peut-être que Hirate-san est en fait trop normale.

Hirate : C'est ça être normale ? C'est vrai que pendant la tournée j'étais déterminé à ne pas mentir. Quand je ne montais pas sur scène à Nagoya, j'essayais d'exprimer mes sentiments... C'est peut-être la première fois que je parle de la tournée.

-- Auparavant j'ai écris : « Écrire des paroles et écrire de la musique, c'est incroyable. Mais ceux-ci n'ont aucun lien nécessaire avec Keyakizaka46. L'écriture, c'est merveilleux, c'est une chose étonnante, mais c'est en quelque sorte fait sur commande, et je pense que ce qui s'exprime vraiment, c'est avant tout le mode de vie de celui qu'on appelle "Hirate". "

Hirate : Fukase-san de Sekai no Owari a lu cela, et dans la conversation que nous avons eue, il a dit : « Je crois que c'est vrai. Comme ça venait de quelqu'un qui savait vraiment, ça m'a fait très plaisir.

-- Je vois. J'ai pensé la même chose lors de cet entretien. Merci beaucoup pour aujourd'hui.

HirateMerci beaucoup.

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Source Blog Sakamichi Notes

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